Catégorie : Festivités Père Bazin

Homélie Mgr Louis

Homélie de Mgr Gilbert Louis
Dimanche 11 juin 2023, fête du Saint-Sacrement

Nous sommes un 21 mars 1823, en la fête de la Compassion. Naissait officiellement la communauté des  « sœurs de charité, servantes de Jésus et Marie », avant de devenir un peu plus tard la « congrégation des sœurs de la Miséricorde de Sées ». L’initiative revient à un prêtre diocésain, le Père Jean-Jacques Bazin.
Il aurait pu être du diocèse de Bayeux sans le redécoupage des diocèses de France intervenu après la révolution française, faisant revenir le canton de Tinchebray dans l’escarcelle du diocèse de Sées !

Comme il le précisa un jour à ses religieuses, l’initiative n’était pas venue de lui mais de Dieu. « Voici, dit-il, de quelle manière il me l’inspira. D’un côté, je voyais les pauvres qui mouraient sans assistance spirituelle et corporelle et je me demandais ce que l’on pourrait faire pour les secourir et leur procurer la plus grande de toutes les grâces, celle d’une bonne mort. D’un autre côté, je savais qu’il y avait dans le monde une foule de pauvres filles qui désiraient embrasser la vie religieuse et qui en étaient empêchées, faute de pouvoir fournir une dot… Je songeais à tout cela depuis longtemps quand je me sentis pressé par une voix intérieure, d’ouvrir moi-même une maison où ces filles seraient admises et dans laquelle on les emploierait à la garde et à l’assistance des mourants ».

C’est donc à partir de ces deux pauvretés repérées par le Père Bazin, qu’est née la Congrégation de la Miséricorde de Sées. Un autre prêtre, à la même époque, le Père Louis Lafosse, répondra au besoin criant de l’éducation des filles par la création, à Echauffour, des Sœurs de l’éducation chrétienne, deux ans auparavant. Comment ne pas reconnaître une fois de plus que les initiatives les plus belles les plus fécondes, les plus fidèles à l’Evangile du Christ Jésus, prennent racine dans le terreau des moyens pauvres et s’épanouissent à partir des pauvres eux-mêmes. C’est une semblable démarche qui a marqué l’Eglise de France par le rassemblement de Diaconia 2013 à Lourdes.

Un autre apôtre de la charité, l’abbé Pierre, fit lui aussi la même démarche en créant Emmaüs à partir de personnes souvent à la dérive qu’il appela ses compagnons. A l’inverse, il ne manque pas d’initiatives « dernier cri » qui semblent assurées de réussite en s’appuyant sur des méthodes de marketing éprouvées et des moyens importants mais qui bien souvent disparaissent comme elles sont apparues.
C’est donc à bon escient que, dans le passage du Deutéronome entendu aujourd’hui, Moïse rappelle au peuple d’Israël l’expérience fondamentale du désert : « Souviens-toi de la longue marche que tu as faite pendant quarante années dans le désert : le Seigneur ton Dieu te l’a imposée pour te faire passer par la pauvreté ; il voulait t’éprouver et savoir ce que tu as dans le cœur. Il t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim. » Et pourtant, avec ce peuple à la nuque raide, souvent inconstant, toujours tenté d’aller voir ailleurs, Dieu, lui, est toujours resté fidèlement auprès près de lui. Et afin de lui permettre de poursuivre la route, Il lui a donné la manne, préfiguration du pain eucharistique.

Dans l’Évangile de saint Jean, en ce jour Jésus, précisément, nous redit la volonté qui est la sienne lui aussi de nourrir tous les hommes, de les nourrir non pas d’un pain périssable mais de sa propre chair et de les désaltérer de son propre sang pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. « Vos pères ont mangé la manne et ils sont morts ! » Moi, dit Jésus, je suis le pain de vie, le vrai pain venant combler notre pauvreté ! Voilà ce que nous croyons quand nous recevons le corps du Christ lors de nos eucharisties. Non sans avoir reconnu notre totale indignité : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir ; dis seulement une parole et je serai guéri ». Dès lors, la communion consiste en ceci que moi je donne au Christ mon péché et ma pauvreté, et Lui, me donne sa sainteté, sa lumière, sa vie. Et quand, recevant la communion, le prêtre dit « le Corps du Christ », nous répondons : « Amen ». C’est alors que se réalise « le merveilleux échange », comme le définit la liturgie. Mais pour que notre « Amen » soit vrai, nous devons donc être membres du Corps du Christ. « Devenez ce que vous recevez… le Corps du Christ » comme l’écrit St Augustin dans une raccourci lumineux.
Dans la première épitre aux Corinthiens, saint Paul lui aussi nous a parlé de la finalité de l’Eucharistie qui est de « former un seul corps », d’être tous en communion avec le Christ et d’être frères entre nous. En d’autres termes, il s’agit d’être l’Eglise nourrie du pain eucharistique partagé, ce que rappelle le geste de la fraction du pain L’Eucharistie, en quelque sorte, dé-privatise la vie spirituelle, dé-confine d’une piété individuelle.

L’eucharistie est un pain qui donne faim : faim de Dieu et faim des autres tout à la fois. L’eucharistie est un pain qui creuse tout autant qu’elle comble car elle excite le goût d’une vie nouvelle, la vie de Dieu en nous et nous la fait désirer pour les autres.L’eucharistie n’existe que pour se déployer dans notre vie ordinaire, en nous invitant à vivre ce que nous avons célébré.Nous n’allons pas à la messe pour nous-mêmes, mais avec les autres, qu’ils soient présents ou que nous en fassions mémoire.

Je pense que les sœurs de la Miséricorde dont la mission demeure le soin des malades et des mourants, se retrouvent pleinement dans ce que Mère Thérèsa de Calcutta disait à ses sœurs à savoir qu’elles « devaient traiter les malades comme le prêtre traite l’hostie consacrée » en ajoutant cette expérience, fruit de la Communion et de l’Adoration : « Quand j’adore Jésus dans l’Eucharistie, je vois les pauvres, et quand je suis auprès des pauvres, je vois Jésus ».
Deux siècles viennent de s’écouler et la Miséricorde de Sées est toujours là, cherchant à demeurer fidèle à l’inspiration première de son saint fondateur « Puissiez-vous, disait-il à ses chères filles, sentir vous-mêmes, l’excellence de votre destinée… servir Jésus-Christ dans la personne des malades, contribuer au salut de tant d’âmes. Pouvez-vous ne pas avoir part à cette douce invitation de Notre Seigneur : j’étais malade et vous m’avez visité ! »

Notre société est aujourd’hui agitée par des débats concernant l’amélioration des soins de santé, le nécessaire développement des soins palliatifs, les questions autour de la fin de vie ou encore ce qu’on appelle le suicide assisté et disons-le carrément l’euthanasie. Je ne pense pas que les différentes prises de position faisant la part belle au désir individuel risquent de détourner les sœurs de la Miséricorde de leur mission, bien au contraire. Promouvoir la mort ne peut être considéré comme un soin. Demeure ce devoir de fraternité qui découle de l’eucharistie : prendre soin les uns des autres jusqu’au terme de la vie, « corps et âme » aurait dit le saint fondateur de la Miséricorde.

Voici vingt siècles que les chrétiens, sous toutes les latitudes, dans des rites différents, célèbrent ce que Jésus a remis à ses Apôtres le soir de la Cène : « Faites ceci en mémoire de moi ».  Et, dans cette pratique, ils ont la conviction d’engager la totalité de leur foi. Voici vingt siècles que, tout en célébrant l’eucharistie, les chrétiens cherchent à la comprendre sans jamais y arriver jusqu’au bout. Ce don de Jésus est d’une telle richesse qu’on n’a jamais fini de le scruter et de l’accueillir. L’eucharistie est la récapitulation de tout, le « sommet et la source » a dit le concile Vatican II, autrement dit le point à partir duquel toutes les lignes divergent et vers lequel toutes les lignes convergent.
C’est l’alliance de Dieu et de l’homme dans le Christ Jésus ; l’unité du passé, du présent et de l’avenir ; l’unité de la nature et de l’histoire ; l’unité de l’accueil et du don, l’unité de la mort et de la vie… Ce mystère est grand, aurait dit l’apôtre Paul. Ajoutons pour les sœurs qui ont participé au Chapitre général : ce mystère de l’eucharistie est d’une étonnante beauté !

Amen.

Mgr Gilbert Louis +

Neuvaine de la Miséricorde – 9e jour

 

Comme Dieu a tout fait d’une Parole, de même l’homme peut tout faire auprès de lui, de tout ce qui intéresse son salut par une parole qui sort d’un cœur de confiance. Dieu se rend pour ainsi dire obéissant à la voix de l’homme qui le prie.
L’homme n’est fait que pour Dieu, il est son centre et son cœur ne peut trouver de repos ni de paix hors de lui. Attachons-nous donc à ce souverain bien lui seul peut nous rendre heureux et remplir l’immensité de nos désirs.
P. Bazin

Méditons la Parole de Dieu
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens (1, 21-23)

Le pape François nous dit : « La vérité suprême est cette relation d’amour qui unit le Père au Fils, au travers du Saint-Esprit, relation dans laquelle nous sommes accueillis par la grâce. En Lui, en Jésus-Christ, nous avons été voulus, aimés, désirés. Il y a quelqu’un qui a imprimé en nous une beauté originelle, qu’aucun péché, aucune erreur ne pourront entièrement effacer. Nous sommes toujours aux yeux de Dieu de petites fontaines faites pour faire jaillir de la bonne eau. C’est ce que dit Jésus à la Samaritaine : “L’eau que je [te] donnerai deviendra en [toi] une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle” (Jn 4, 14). »

 

Seigneur, apprends-nous à nous réconcilier avec nous-même et avec les autres. Tu nous invites à cette communion parfaite. Fais-nous entrer dans ce mystère de l’amour trinitaire.

Prions avec Marie
Je vous salue Marie…

Neuvaine de la Miséricorde – 8e jour

 

Ô Marie, vous êtes vraiment la merveille du Très-Haut ! La gloire du ciel, le canal de toutes les grâces sur la terre, et selon votre prédiction, toutes les nations vous appellent bienheureuse et s’empressent de vous invoquer par des vœux unanimes.
Adressons-nous à la sainte Vierge, qui fut parfaitement soumise à toutes les dispositions de la divine Providence, pour la prier de nous obtenir de son cher fils qui fit lui-même la volonté de son divin Père de nous faire goûter et pratiquer cette importante et précieuse vérité qui sera pour nous la source des plus précieux avantages et d’une infinité de mérites.
P. Bazin

Méditons la Parole de Dieu
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (1, 18-23)

Le pape François nous dit :
« Marie, femme de l’écoute,
ouvre nos oreilles :
fais que nous sachions écouter
la Parole de ton Fils Jésus
entre les mille paroles de ce monde ;
fais que nous sachions écouter
la réalité dans laquelle nous vivons. »

Seigneur, apprends-nous à accueillir ta Parole, comme Marie, à travers tous les projets que tu nous prépares. Fais grandir en nous l’obéissance aux événements.

Prions avec Marie
Je vous salue Marie…

Neuvaine de la Miséricorde – 7e jour

Il ne suffit pas que sous soyons à Dieu pour quelques jours, il faut être à lui pour toujours. Il ne suffit pas que nous l’aimions pour un temps, il faut que nous demeurions dans son amour et que nous y persévérions jusqu’à la fin.
Heureux ceux qui ont choisi le Seigneur pour leur partage et qui se sont accoutumés dès leur jeunesse à porter son aimable joug qui ont pris l’évangile pour règle de leur conduite et Jésus-Christ pour leur guide.
P. Bazin

Méditons la Parole de Dieu
évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (5, 1-11)

Le pape François nous dit : « Combien de fois nous aussi avons suivi Jésus pour quelque intérêt, pour quelque chose, pour un avantage ». « La pureté d’intention est une grâce qui se trouve sur le chemin : l’important est de suivre Jésus, de marcher derrière Jésus ». Car la marche montre que l’on cherche « quelque chose… le salut ».

Seigneur, apprends-nous à mettre nos pas dans tes pas. Toi le Chemin, la Vérité, la Vie, donne-nous de nous laisser saisir et d’oser l’aventure avec Toi. Accorde à ceux et celles qui reçoivent l’appel d’oser y répondre humblement et généreusement.

Prions avec Marie
Je vous salue Marie…

Neuvaine de la Miséricorde – 6e jour

 

La foi, sans la charité serait insuffisante mais avec la foi opérant par la charité, on a toutes les vertus, elle en est le fondement et l’instrument universel pour les acquérir. Elles naissent et meurent, elles croissent et décroissent avec elle.
Il ne nous est pas permis de prendre de la foi ce qui nous plaît et de laisser le reste car refuser de croire un seul article des vérités que Dieu a révélées à son église, ou en douter seulement, ce n’est plus suivre que ses propres idées et non l’autorité de Dieu.
P. Bazin

Méditons la Parole de Dieu
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens (1, 1-8)

Le pape François nous dit : « Dans la foi, vertu surnaturelle donnée par Dieu, nous reconnaissons qu’un grand Amour nous a été offert, qu’une bonne Parole nous a été adressée et que, en accueillant cette Parole, qui est Jésus Christ, Parole incarnée, l’Esprit Saint nous transforme, éclaire le chemin de l’avenir et fait grandir en nous les ailes de l’espérance pour le parcourir avec joie. »

Seigneur, la foi est don, apprends-nous à te le demander. Seigneur, fais grandir en nous la foi.

Prions avec Marie
Je vous salue Marie…

Neuvaine de la Miséricorde – 5e jour

 

Il faut écouter Jésus-Christ qui vous parle par notre bouche, qui vous ordonne de vous détacher des créatures et de mener une vie nouvelle.
Je dis donc vous devez écouter avec une grande docilité les ministres qui vous annoncent la parole divine parce qu’ils sont les ambassadeurs de Jésus-Christ et qu’ils viennent vous ouvrir le ciel…
Il les envoie comme son Père l’avait envoyé lui-même. C’est à eux qu’il donnent encore aujourd’hui cet ordre dont il a chargé autrefois le prophète : « Fils de l’homme, je t’ai envoyé surveiller mon peuple, tu recevras donc la Parole de ma bouche et tu l’annonceras de ma part. »
P. Bazin

Méditons la Parole de Dieu
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (4, 31-37)

Le pape François nous dit : « Quand nous ne nous arrêtons pas pour écouter la voix du Seigneur, nous finissons par nous éloigner, nous nous éloignons de Lui, nous lui tournons le dos. Et si l’on n’écoute pas la voix du Seigneur, on écoute d’autres voix. »

Seigneur, donne-nous d’avoir soif de ta Parole comme une biche altérée cherche l’eau vive. Ouvre les oreilles de notre cœur, qu’elle y fasse sa demeure.

Prions avec Marie
Je vous salue Marie…

Neuvaine de la Miséricorde – 4e jour

 

L’espérance est une ancre qui nous soutient contre les tempêtes et les tentations dont cette vie est remplie et qui fait que, nous défiant sagement de nous-mêmes et de notre faiblesse, nous comptons et nous nous appuyons uniquement sur Dieu par le secours et la puissance duquel nous pouvons triompher de tous les ennemis de notre salut et sortir victorieux de tous les combats qu’ils nous livrent.
Si vous êtes malades et que vous désirez recouvrer la santé, vous pouvez employer les gens de l’art, mais n’oubliez pas de recourir au souverain médecin. Quelque dangereuse, quelque désespérée, même que soit votre maladie, espérez, priez demandez, suppliez et, s’il vous est utile de vivre, soyez sûr que vous serez exaucé.
P. Bazin

Méditons la Parole de Dieu
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (4, 13-18)

Le pape François nous dit : « L’espérance ouvre de nouveaux horizons, rend capables de rêver ce qui n’est même pas imaginable. L’espérance fait entrer dans l’obscurité d’un avenir incertain pour marcher dans la lumière. Elle est belle, la vertu de l’espérance ; elle nous donne beaucoup de force pour marcher dans la vie. »

Seigneur, apprends-nous à traduire notre espérance en actes. Donne- nous de croire qu’avec toi, rien n’est impossible.

Prions avec Marie
Je vous salue Marie…

Neuvaine de la Miséricorde – 3e jour

 

Que la prière soit notre occupation la plus ordinaire. Nous pouvons tout auprès de Dieu si nous prions en de saintes dispositions. Faisons-en nos plus chères délices et prions en tout temps, en tout lieu,
dans les tentations, dans les afflictions et quand Dieu nous comble de ses faveurs. Prions avec attention, avec un profond respect, avec confiance, avec humilité, avec persévérance.
À l’exemple de la Cananéenne, il faut toujours prier, toujours solliciter, toujours frapper à la porte par nos gémissements et l’ardeur de nos désirs. Dieu se plait à nos importunités, il veut qu’on lui fasse pour ainsi dire violence parce que nous lui donnons par là de plus grandes preuves de notre dépendance.
P. Bazin

Méditons la Parole de Dieu
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (12, 1-2)

Le pape François nous dit : « Tout le mystère de la prière chrétienne se résume ici, dans cette parole : avoir le courage d’appeler Dieu par le nom de Père. En effet, appeler Dieu du nom de “Père” n’est nullement un fait acquis. Nous serions portés à utiliser des titres plus élevés, qui nous semblent plus respectueux de sa transcendance. Au contraire, l’invoquer comme “Père” nous met dans une relation de confiance avec lui, comme un petit enfant qui s’adresse à son papa, sachant qu’il est aimé et protégé par lui.

Seigneur, apprends-nous à prier, comme tu l’as fait pour tes disciples. Fais-nous entrer dans la connaissance du « Père » : « Notre Père ». Esprit Saint, illumine notre cœur.

Prions avec Marie
Je vous salue Marie…

Neuvaine de la Miséricorde – 2e Jour

 

Aimer Dieu est une chose qui peut se faire en toute sorte d’occasion sans interrompre ce que nous faisons, sans nous imposer de nouvelles charges. Il ne faut que faire pour Dieu, le plus parfaitement que nous pouvons, ce que nous faisons tous les jours, ne nous contentant point d’une obéissance extérieure, d’une pratique littérale de nos devoirs, mais de les rapporter à son amour et à sa gloire.
Aimer Dieu, c’est souhaiter et faire selon notre pouvoir qu’il soit connu et honoré de tous les hommes. En user de la sorte, à l’égard de tous les hommes n’est-ce pas à aimer de l’amour le plus parfait puisque rien ne leur peux être si avantageux que de connaître et d’honorer Dieu.
P. Bazin

Méditons la Parole de Dieu
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (4, 9-11)

Le pape François nous dit : « L’amour, c’est donc le service concret que nous nous rendons les uns aux autres. L’amour, ce ne sont pas des paroles, ce sont des œuvres et un service ; un service humble, fait dans le silence et en se cachant, comme Jésus lui-même l’a dit : “Que ta main gauche ignore ce que fait ta droite” (Mt 6, 3). Cela consiste à mettre à disposition les dons que l’Esprit Saint nous a prodigués, afin que la communauté puisse grandir (cf. 1 Co 12, 4-11). Par ailleurs, il s’exprime dans le partage des biens matériels, afin que personne ne soit dans le besoin. Cette manière de partager et de donner à qui est dans le besoin est un style de vie que Dieu suggère aussi à beaucoup de non-chrétiens, comme chemin d’authentique humanité.

Seigneur, apprends-nous à aimer comme tu aimes sans conditions car il n’y a pas de grand plus amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime.

Prions avec Marie
Je vous salue Marie…

Neuvaine de la Miséricorde – 1er Jour

 

Grand Dieu, nous sommes dans vos mains comme la cire disposée à prendre toutes les formes et toutes les impressions que vous voulez, faites de nous ce qu’il vous plaira, que votre sainte volonté s’accomplisse parfaitement dans le temps et dans l’éternité.
Hors de Dieu tout passe, tout s’altère, se dément, se détruit, tombe en ruines et s’évanouit ; il n’y a que Dieu qui soit toujours le même, il n’y a donc que lui à qui on doive s’attacher si l’on ne veut pas périr misérablement et il n’y a que lui pour qui il nous faille agir, il n’y a que lui que nous devons aimer et servir, le reste n’est que vanité.
P. Bazin

Méditons la Parole de Dieu
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (4, 1-8)

Le pape François nous dit : « Ainsi nous fermons la porte au bien, et le mal profite de ces “oui” manqués. Chacun de nous en a une collection intérieure. Pensons-y, nous en trouverons beaucoup, de ces “oui” manqués. Au contraire chaque “oui” entier à Dieu est l’origine d’une nouvelle histoire : dire “oui” à Dieu est vraiment “original”, mais pas le péché, qui nous rend vieux de l’intérieur. Avez-vous pensé à cela, que le péché nous vieillit de l’intérieur, qu’il nous vieillit prématurément ? Chaque “oui” à Dieu engendre des histoires de salut pour nous et pour les autres. Comme Marie avec son “oui”. »

 

Apprends-nous, Seigneur, à nous laisser modeler par toi. Apprends-nous à vivre le Notre Père : « Que ta volonté soit faite sur la terre et comme au ciel et délivre-nous du Mal ».

 

Prions avec Marie
Je vous salue Marie…