L’après-midi le temps s’est prolongé avec la Table des témoins. L’écoute de témoignages partagés par des personnes témoins de la miséricorde de Dieu à travers leurs engagements divers.


Comment je vis la Miséricorde dans mon engagement ?

Sœur Dominique, sœur de la Miséricorde à Chartres est bénévole à l’association le Bercail fondée il y a 15 ans à Chartres. Sr Dominique visite les mamans et leurs enfants qui sont en grande difficulté, ayant traversé des épreuves douloureuses de violences physiques et psychologiques par leur conjoint. L’association se veut être un pont qui conduit normalement à une vie meilleure.
« … Mon regard miséricordieux s’est agrandi aux dimensions du monde, j’écoute ce que me confient ces mamans avec une attention à ce qu’elles ont vécu… »

Hélène et Max PAYET, un couple réunionnais, témoignaient de la dureté de la perte de leur fille atteinte d’une leucémie. « … Nous avons compris qu’elle partait pour un meilleur impossible ici bas. Nous avons vécu la profonde conversion de nos cœurs lorsque nous avons rencontré les sœurs de la Miséricorde qui nous ont accompagnés sur ce chemin… Nous vivons la miséricorde du Seigneur depuis le départ de notre fille, avec sa mort nous croyons en la vie éternelle… »

Véronique LEGRIX travaille en milieu laïc au Service St Jean Baptise de Lourdes. « … Lorsque l’on revêt le tablier bleu on devient élève de la miséricorde de Marie… On est empathique lorsque l’on se projette dans la souffrance de l’autre, la miséricorde fait dépasser la pensée de soi-même, c’est l’amour, la charité, le don... »
« J’ai mis toute cette structure en place à Lourdes pour mon élève gravement malade. »
J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. 1 Co 13,1

Pauline LEPLEUX, en étude de soins connait la miséricorde dans la difficulté et la dureté de son parcours d’études. « … Je fais partie de ceux qui se sont éloignés… On veut la miséricorde pour ceux que l’on aime mais il faut aussi la vouloir pour soi… ». Pour Pauline c’est la parabole du fils prodigue qui résonne : S’apercevoir que Dieu est là, et depuis le début…. La miséricorde on y prend goût !!

Agathe est travailleuse sociale, elle a rejoint les sœurs au Togo par FIDESCO pendant 1 an. Désormais elle s’occupe de trouver et former des collocations entre SDF et jeunes actifs. Pour une vie fraternelle. Pour apprendre a prendre la personne telle qu’elle est et où elle en est. « … Le prendre sur soi c’est une difficulté, une réalité, une nécessité mais surtout une beauté et une richesse. »