L’armée américaine vient de bombarder un hôpital de Kabul. Dommages collatéraux, des médecins sans frontière sont morts. Quand-est-ce que l’homme comprendra que la guerre n’est pas ce qu’il sait faire de mieux ? Dans ce cas particulier, les bombes ont tué des médecins qui par « charité », dans le sens noble du mot, vont très loin de chez eux pour soigner des humains, bénévolement. Ils savent qu’ils peuvent mourir de leur action, et il le font quand-même. Quand j’étais petit j’avais du mal à croire que la phrase « si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui l’autre » était juste. Il a fallu que je devienne parent pour la comprendre. D’un côté pour vivre à deux il faut très souvent accepter de n’être pas compris par l’autre, puis quand on a des enfants il n’y a pas un jour qui passe avec eux sans concession. Des petites choses liées aux temps de loisir ou de repos, à l’alimentation et aux horaires; des plus importantes comme les devoirs à l’école ou le comportement en communauté. Toujours se battre, tout en sachant « de n’avoir raison que dans le futur », pas du tout dans le présent. Faire de la charité signifie avoir raison dans le futur et accepter d’être perdant dans le présent, comme les parents avec leurs enfants. Combien de fois dit-on plus tard « j’entends encore ma mère ou mon père me dire que ce qui est facile, luisant et beau n’est pas forcement le bon choix ». On est tous tombé dans le panneau au moins une fois.
Je ne sais pas si construire des îles flottantes en plastique sur les routes marines que les émigrants empruntent pour arriver en Europe soit une mesure charitable. Une organisation autrichienne le pense et a demandé un financement européen pour les réaliser. Intervenir à la source est beaucoup plus difficile et dangereux. La solution serait à la portée d’une véritable organisation mondiale, type assemblée de « Star Wars » mais avec un nom et des fins différents, « Happy Planet » ? Pour la costruire il faudrait y croire vraiment, au moins un petit groupe assez puissant, et fonder une école qui travaille sérieusement sur le projet avec les enfants qui apprennent la charité comme principe fondateur d’une société heureuse pour tous.
Le rêve d’un vieux bougon que je suis. Bonne dimanche à tous, Augusto.
L’armée américaine vient de bombarder un hôpital de Kabul. Dommages collatéraux, des médecins sans frontière sont morts. Quand-est-ce que l’homme comprendra que la guerre n’est pas ce qu’il sait faire de mieux ? Dans ce cas particulier, les bombes ont tué des médecins qui par « charité », dans le sens noble du mot, vont très loin de chez eux pour soigner des humains, bénévolement. Ils savent qu’ils peuvent mourir de leur action, et il le font quand-même. Quand j’étais petit j’avais du mal à croire que la phrase « si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui l’autre » était juste. Il a fallu que je devienne parent pour la comprendre. D’un côté pour vivre à deux il faut très souvent accepter de n’être pas compris par l’autre, puis quand on a des enfants il n’y a pas un jour qui passe avec eux sans concession. Des petites choses liées aux temps de loisir ou de repos, à l’alimentation et aux horaires; des plus importantes comme les devoirs à l’école ou le comportement en communauté. Toujours se battre, tout en sachant « de n’avoir raison que dans le futur », pas du tout dans le présent. Faire de la charité signifie avoir raison dans le futur et accepter d’être perdant dans le présent, comme les parents avec leurs enfants. Combien de fois dit-on plus tard « j’entends encore ma mère ou mon père me dire que ce qui est facile, luisant et beau n’est pas forcement le bon choix ». On est tous tombé dans le panneau au moins une fois.
Je ne sais pas si construire des îles flottantes en plastique sur les routes marines que les émigrants empruntent pour arriver en Europe soit une mesure charitable. Une organisation autrichienne le pense et a demandé un financement européen pour les réaliser. Intervenir à la source est beaucoup plus difficile et dangereux. La solution serait à la portée d’une véritable organisation mondiale, type assemblée de « Star Wars » mais avec un nom et des fins différents, « Happy Planet » ? Pour la costruire il faudrait y croire vraiment, au moins un petit groupe assez puissant, et fonder une école qui travaille sérieusement sur le projet avec les enfants qui apprennent la charité comme principe fondateur d’une société heureuse pour tous.
Le rêve d’un vieux bougon que je suis. Bonne dimanche à tous, Augusto.