Peut-on faire autrement que d’être ce que nous sommes ? On ne peut pas cacher l’amour. La recherche de la perfection est possible si nous avons un repère parfait avec lequel comparer les effets de nos actions. Pas de repère, pas de recherche de la perfection ? Pour les jeunes actuels, Jesus est une figure lointaine. Ils se tournent alors vers des modèles plus récents, des stars du cinema et de la chanson, par exemple, ou des personnes plus communes qui réussissent leur vie sur le plan sportif, financier ou des medias. Dans ma génération, il y avait des références politiques ou des personnes exemplaires impliquées dans la lutte sociale. La gauche était considérée plus près des besoins des pauvres et des ouvriers, on avait lu Marx et cru dans les révolution de Castro et Che Guevara; même les moins politisés avaient connu ou entendu parler des exploits de Gandhi et de Martin Luther King. A l’heure actuelle aucun homme/femme politique n’est capable de faire rêver les jeunes, en tout cas pas par l’élan de sa solidarité mais plutôt par le train de vie qu’il/elle peut se permettre (richesse, mariages, demeures, serviteurs…). Il manque un vrai Repère. Le pape se donne du mal, son appel au respect de la planète comme « la maison de nous tous » a ouvert une nouvelle voie. Nous vivons une période où plus que jamais chacun doit trouver tout seul sa propre source de vitalité. « Chercher la perfection » est plus difficile mais peut-être encore plus nécessaire maintenant que dans le passé. Essayons.
Bon dimanche, Augusto.
Augusto Zanella dit
AuX potentiels lecteurs ET lectrices, bien sûr. Autrefois j’avais des oncles curés et des tantes bonnes soeurs avec qui discuter. Une famille de 10 enfants n’était pas rare il y a un siècle, et les vocations non plus. Ils ont passé leur vie à prier et à faire le bien en croyant dans un monde où nous finirons tous après la mort. « Fais gaffe – qu’il me disaient – la vie ici est très courte par rapport à celle qui nous attend après la mort. Eternelle, qui durera toujours, on a même du mal à l’imaginer ». Qui, de nos jours, est capable d’une pensée si déroutante ? Beaucoup diront plutôt « la vie est tellement courte, qu’il vaut mieux en profiter un max ». Ils auraient répondu, « fais gaffe, qu’est-ce que cela signifie de profiter un maximum de la vie? »
Re bon dimanche, Augusto.
Bonjour au potentiels lecteurs,
Peut-on faire autrement que d’être ce que nous sommes ? On ne peut pas cacher l’amour. La recherche de la perfection est possible si nous avons un repère parfait avec lequel comparer les effets de nos actions. Pas de repère, pas de recherche de la perfection ? Pour les jeunes actuels, Jesus est une figure lointaine. Ils se tournent alors vers des modèles plus récents, des stars du cinema et de la chanson, par exemple, ou des personnes plus communes qui réussissent leur vie sur le plan sportif, financier ou des medias. Dans ma génération, il y avait des références politiques ou des personnes exemplaires impliquées dans la lutte sociale. La gauche était considérée plus près des besoins des pauvres et des ouvriers, on avait lu Marx et cru dans les révolution de Castro et Che Guevara; même les moins politisés avaient connu ou entendu parler des exploits de Gandhi et de Martin Luther King. A l’heure actuelle aucun homme/femme politique n’est capable de faire rêver les jeunes, en tout cas pas par l’élan de sa solidarité mais plutôt par le train de vie qu’il/elle peut se permettre (richesse, mariages, demeures, serviteurs…). Il manque un vrai Repère. Le pape se donne du mal, son appel au respect de la planète comme « la maison de nous tous » a ouvert une nouvelle voie. Nous vivons une période où plus que jamais chacun doit trouver tout seul sa propre source de vitalité. « Chercher la perfection » est plus difficile mais peut-être encore plus nécessaire maintenant que dans le passé. Essayons.
Bon dimanche, Augusto.
AuX potentiels lecteurs ET lectrices, bien sûr. Autrefois j’avais des oncles curés et des tantes bonnes soeurs avec qui discuter. Une famille de 10 enfants n’était pas rare il y a un siècle, et les vocations non plus. Ils ont passé leur vie à prier et à faire le bien en croyant dans un monde où nous finirons tous après la mort. « Fais gaffe – qu’il me disaient – la vie ici est très courte par rapport à celle qui nous attend après la mort. Eternelle, qui durera toujours, on a même du mal à l’imaginer ». Qui, de nos jours, est capable d’une pensée si déroutante ? Beaucoup diront plutôt « la vie est tellement courte, qu’il vaut mieux en profiter un max ». Ils auraient répondu, « fais gaffe, qu’est-ce que cela signifie de profiter un maximum de la vie? »
Re bon dimanche, Augusto.